Les dits du corbeau noir

DU "VIVANT" D'UN MONDE A L'AUTRE (SUITE) COMPILATION BRAN DU 2021 07 03 MARS

 

 Sentiers des douaniers Val 28 02 2021 031.JPG

 

Rando entre Dahouët et Jospinet sur mes paysages d'enfance et de vie Photos

Bran du / mars 2021

 

 

 

 

DOSSIER D'un Monde à l'Autre (Suite)

Du « VIVANT » « ENVIE DE VIE »

Compilation Bran Du Mars 2021

 

« Si tu ne l'espères pas tu ne trouveras pas l'inespéré. » Héraclite

 

1 / Déclaration Universelle des droits de l'Humanité...

Corinne Lepage et Jean Louis Servan-Schreiber....

2 / Petit traité de résilience locale (Suite)

3 /Edgar Morin Changeons de Voie (Suite)

4 / Boris Cyrulnik et Edgar Morin Dialogue avec notre nature humaine....

 

 

Déclaration universelle des droits de l'humanité

extraits Chêne éditeur

Corinne Lepage et Jean Louis Servan-Schreiber

 

Pourquoi une telle déclaration ?

 

 

Dans l'atmosphère de violences et de barbaries d'aujourd'hui; alors que des guerres et des attentats font des victimes civiles chaque jour, l'utilité d'une déclaration universelle des droits de l'humanité pourrait être mise en doute. A quoi bon tabler sur des droits et devoirs d'une humanité qui ne respecte pas les innocents ni la planète dont nous de sommes que des occupants éphémères ?

 

 

C'est précisément pour lutter contre cette impression de ténèbres que l'adoption de cette Déclaration Universelle des droits et devoirs de l'humanité apparaît plus nécessaire que jamais. La question de la responsabilité des générations actuelles doit être posée. Il nous incombe de préserver les cultures, les savoir-faire, les principes éthiques et démocratiques que les générations antérieures nous ont léguées, au bénéfice de nos enfants et petits-enfants.

 

Il ne s'agit plus seulement de dénoncer les destructions de vies humaines et les atteintes à la dignité et à l'intégrité des individus. Il est impératif de prendre conscience des graves remises en cause des équilibres planétaires, qu'il s'agisse du climat, de l'eau,de la biodiversité, de la forêt, des océans ou des écosystèmes.

 

Or, quels que soient les revendications, les nationalités, les religions, les milieux socio-économiques, les terriens que nous sommes ont en partage la même planète et doivent comprendre que c'est la survie de l'espèce humaine qui est en question.

 

Reconnaître notre responsabilité, à l'égard de la chaîne des générations comme à l'égard des espèces vivantes, c'est constater ce qui nous unit dans le temps et dans l'espace. C'est assumer notre dignité d'humains, c'est prendre conscience de notre capacité de tout détruire et de notre devoir impératif de transmission d'une planète vivable.

 

La Déclaration universelle des droits de l'humanité, déjà adoptée par de grandes villes, soutenue par d'importantes organisations non gouvernementales, considérée avec intérêt par des États, est un texte simple. Elle comporte quatre principes, six droits et six devoirs. Son dépôt au Secrétariat général des Nations Unies en avril 2016 par les soins du président de la République française...

 

Certes, son adoption, si elle s'avérait possible, ne constituerait pas un texte contraignant pour les États et encore moins pour les organisations politiques et privées et les citoyens. Mais elle constituerait, dans un contexte international étouffant, un espoir. Celui de voir l'Humanité en capacité de penser collectivement l'avenir et de veiller à la pérennité de son espèce. L'adoption, après la Seconde Guerre mondiale, de la Déclaration universelle des droits de l'Homme avait apporté une bouffée d'oxygène à la défense de l'humanisme.

 

La promulgation de cette nouvelle déclaration est une extension naturelle de la première, à laquelle elle ne retire évidemment rien. Elle permettra d'affirmer l'existence autonome d'une humanité partagée, au-delà des tensions et des revendications religieuses, nationalistes et communautaristes qui divisent le monde contemporain.

Corinne Lepage

 

Sentiers des douaniers Val 28 02 2021 028.JPG

 

 

L'Humanité au XXI siècle

 

Notre espèce a mis des millions d'années à se différencier du monde animal. Nos Aïeux, quelques millénaires à découvrir et exploiter leur planète. Aujourd'hui, l'humanité prend conscience à la fois de sa propre existence et des risques qu'elle même fait courir à cette dernière.

 

Le moment est donc venu d'établir les droits et devoirs de l'humanité, de les faire connaître et d'y rallier le plus grand nombre d'entre nous. C'est la raison d'être de la Déclaration universelle des droits de l'humanité, née en 2015 à Paris, à l'instar de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948.

 

Car l'humanité n'est pas seulement constituée de l'ensemble des humains qui peuplent notre planète. Elle n'est pas qu'une réalité biologique, démocratique et sociologique. Elle comporte et doit assumer sa dimension éthique, qui résulte de la dignité de chacun de ses membres, dans leur singularité, leur vulnérabilité et leurs responsabilités...

 

La Déclaration universelle des droits de l'homme fut adoptée par L'ONU au XXiè siècle après que les barbaries de masse aient bafoué la notion même d'humain. Elle visait à reconstruire et à réarmer le respect dû à tout individu, quel que soit son origine ou son statut social.

La Déclaration des droits de l'humanité naît dans un siècle, le nôtre, à un moment où nous sommes tous confrontés à des périls globaux, peut-être irréversibles, mais aussi à d'immenses opportunités de progrès. Cette nouvelle étape historique impose, dans la ligne des Droits de l'homme d'élargir ces derniers à l'ensemble humain.

 

Les Droits de l'homme visent au respect et à la protection de chaque individu. Les droits et devoirs de l'humanité instaurent une obligation qui nous incombe à tous, individuellement et collectivement : contribuer à assurer la pérennité de l'humanité, la nôtre comme celle de nos successeurs et descendants.

Au principe de dignité de chaque humain sur lequel repose reposent les Droits de l'homme, s'adjoint celui de responsabilité , qui en est l'indispensable prolongement.

 

La Déclaration universelle des droits de l'humanité prend en compte à la fois l'urgence des risques encourus, la solidarité qui nous lie tous et la responsabilité qui en découle.

Mais elle est aussi inspirée par une confiance dans l'inventivité, l'adaptabilité et l'instinct de conservation de notre espèce.

 

L'humanité a traverser, au cours de son histoire, des tragédies et des menaces sur son existence. Elle n'en a pas moins survécu et progressé, au point de connaître aujourd'hui, malgré des drames, une longévité et des conditions d'existence jamais atteintes.

 

La Déclaration universelle des droits de l'humanité veut contribuer à préserver une vie acceptable pour nos contemporains et à préparer un meilleur destin à nos enfants.

 

Jean Louis Servan Schreiber

 

Sentiers des douaniers Val 28 02 2021 032.JPG

 

…...................................

 

Préambule :

Rappelant que l'humanité et la nature sont en péril et qu'en particulier les effets néfastes des changements climatiques, l'accélération de la perte de la biodiversité , la dégradation des terres et des océans, constituent autant de violations des droits fondamentaux des êtres humains et une menace vitale pour les générations présentes et futures...

 

Constatant que l'extrême gravité de la situation, qui est un sujet de préoccupation pour l'humanité toute entière, impose la reconnaissance de nouveaux principes et de nouveaux droits et devoirs...

 

Rappelant son attachement aux principes et droits reconnus dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, y compris à l'égalité entre les femmes et les hommes, ainsi qu'aux buts et principe de la Charte des nations Unis. …///...

 

Rappelant que le péril est reconnu par les acteurs de la société civile...

 

Rappelant que l'humanité qui inclut tous les individus et organisations humaines, comprend à la fois les générations passées, présentes et futures, et que la continuité de l'humanité repose sur ce lien intergénérationnel...

 

Réaffirmant que la Terre, foyer de l'humanité, constitue un tout marqué par l'interdépendance et que l'existence et l'avenir de l'humanité sont indissociables de son milieu naturel...

 

Convaincus que les droits fondamentaux des êtres humains et les devoirs de sauvegarder la nature sont intrinsèquement interdépendants et convaincus de l'importance essentielle de la conservation du bon état de l'environnement et de l'amélioration de sa qualité....

 

Considérant la responsabilité particulière des générations présentes, en particulier des États qui ont la responsabilité première en la matière, mais aussi des peuples, des organisations intergouvernementales, des entreprises, notamment des sociétés multinationales, des organisations non gouvernementales, des autorités locales et des individus...

 

Considérant que cette responsabilité particulière constitue des devoirs à l'égard de l'humanité, et que ces devoirs, comme ces droits, doivent être mis en œuvre à travers des moyens justes, démocratiques, écologiques et pacifiques...

 

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à l'humanité et à ses membres constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde...

 

Proclame les principes et les devoirs qui suivent et adopte la présente déclaration.

 

Aricle 1

Le principe de responsabilité, d'équité et de solidarité, intragénérationnelles et intergénérationnelles, exige de la famille humaine et notamment des États d’œuvrer de manière commune et différenciée, à la sauvegarde et à la préservation de l'humanité et de la terre.

 

Article 2

Le principe de dignité de l'humanité et de ses membres implique la satisfaction de leurs besoins fondamentaux ainsi que la protection de leurs droits intangibles. Chaque génération garantit le respect de ce principe dans le temps.

 

Article 3

Le principe de continuité de l'existence de l'humanité garantit la sauvegarde et la préservation de l'humanité et de la terre, à travers des activités humaines prudentes et respectueuses de la nature, notamment du vivant, humain et non humain, mettant tout en œuvre pour prévenir toutes les conséquences transgénérationnelles graves ou irréversibles.

 

Article 4

Le principe de non-discrimination en raison de l'appartenance à une génération préserve l'humanité, en particulier les générations futures et exige que les activités ou mesures entreprises par les générations présentes n'aient pas pour effet de provoquer ou de perpétuer une réduction excessive des ressources et des choix pour les générations futures...

 

Article 5

L'humanité, comme l'ensemble des espèces vivantes, a droit de vivre dans un environnement sain et écologiquement soutenable.

 

Article 6

L'humanité a droit à un développement responsable, équitable, solidaire et durable.

 

Article 7

L'humanité a droit à la protection du patrimoine commun et de son patrimoine naturel et culturel, matériel et immatériel.

 

Article 8

L'humanité a droit à la préservation des biens communs, en particulier l'air, l'eau et le sol, et a l'accès universel et effectif aux ressources vitales. Les générations futures ont droit à leur transmission.

 

Article 9

L'humanité à droit à la paix, en particulier au règlement pacifique des différends et à la sécurité humaine, sur les plans environnemental, alimentaire, sanitaire, économique et politique. Ce droit vise notamment, à préserver les générations successives du fléau de la guerre.

 

Article 10

L'humanité a droit au libre choix de déterminer son destin. Ce droit s'exerce par la prise en compte du long terme, et notamment des rythmes inhérents à l'humanité et à la nature, dans les choix collectifs.

 

Article 11

Les générations présentes ont le devoir d'assurer le respect des droits de l'humanité, comme celui de l'ensemble des espèces vivantes. Le respect ds droits de l'humanité et de l'homme, qui sont indissociables, s'appliquent à l'égard des générations successives.

 

Article 12

Les générations présentes, garantes des ressources, des équilibres écologiques, du patrimoine commun et du patrimoine naturel, culturel, matériel et immatériel, ont le devoir de faire en sorte que ce legs soit préservé et qu'il en soit fait usage avec prudence, responsabilité et équité.

 

Article 13

Afin d'assurer la pérennité de la vie sur terre, les générations présentes ont le devoir de out mettre en œuvre pour préserver l'atmosphère et les équilibres climatiques et de faire en sorte de prévenir autant que possible les déplacements de personnes liés à des facteurs environnementaux et, à défaut, de secourir les personnes concernées et de les protéger...

 

Article 14

Les générations présentes ont le devoir d'orienter le progrès scientifique et technique vers la préservation et la santé de l'espèce humaine. A cette fin, elles doivent, en particulier, assurer un accès et une utilisation des ressources biologiques et génétiques respectant la dignité humaine, les savoirs traditionnels et le maintien de la biodiversité.

 

Article 15

Les États et les autres sujets et acteurs publics et privés ont le devoir d'intégrer le long terme et de promouvoir un développement humain et durables. Celui-ci ainsi que les principes, droits et devoirs proclamés par la présente déclaration doivent faire l'objet d'actions d'enseignements, d'éducation et de mise en œuvre.

 

Article 16

Les États ont le devoir d'assurer l'effectivité des principes, droits et devoirs proclamés par la présente déclaration, y compris en organisant des mécanismes permettant d'en assurer le respect.

 

….........................................................................

 

Sentiers des douaniers Val 28 02 2021 043.JPG

 

 

Petit traité de résilience locale (Suite)

A Sinaï / R Stevens / H Carton / P Servigne.

Ed Charles Léopold Mayer

 

 

 

Le grand « débranchement » pour se reconnecter.                         (A l'essentiel)...

 

La résilience, telle que nous l'entendons est un ensemble d'outils pour le « grand débranchement », une panoplie de nouveaux métiers à des échelles de proximité permettant de regagner de l'autonomie par rapport à un système industriel tout en se reconnectant les uns aux autres et à la Nature...

 

C'est le principe de base des initiatives de transition...

La résilience devrait être aussi un outil pour une reconnexion générale (pas un repli sur soi)...

Ce que nous appelons « résilience commune » entend mettre en réseau initiatives locales et bio-régions...

 

La transition a pour leitmotiv « Nous nous en sortirons tous ensemble ou nous ne nous en sortirons pas. »

 

Il s'agit de retrouver des leviers d'action là où une puissance d'agir individuelle et collective peut s'exercer sans contraintes politiques et légales insupportables...

Faire lors émerger une culture positive, inclusive, créative et compatible avec la biosphère...

La résilience renouvelle notre imaginaire politique et social, ce qui est déjà en soi considérable.

 

...........................................................

 

Sentiers des douaniers Val 28 02 2021 046.JPG

 

Edgar Morin : Changons de Voie (SUITE)

Les Leçons du Coronavirus

Denoël Editeur (Extraits)

 


 Nous sommes les fils de la Terre. C'est notre Terre-patrie. L'Accomplissement de l'humanité en Humanité, la nouvelle communauté englobante de la Terre-patrie, la métamorphose, de l'humanité sont les faces de la nouvelle aventure humaine possible...

 

La crise dans une société ruiné par ses certitudes provoque la contestation de l'incontestable ; elle suscite lors deux processus contradictoires. Le 1er stimule l'imagination et la créativité dans la recherche de solutions nouvelles. Le second est soit la recherche du retour à la stabilité passée, soit l'adhésion à un salut providentiel...

 

Les initiatives pour une nouvelle politique se multiplient et s'amplifient tandis que des puissants lobbies interviennent auprès des gouvernements et des médias pour un retour à l'ordre antérieur...

 

Nous sommes face à une crise de l'intelligence... (des carences de la pensée)...

Nous sont lors révélées les faiblesses du mode de connaissance qui nous a été inculqué ; celui-ci nous fait disjoindre ce qui est inséparable et réduire à un seul éléments ce qui forme un tout à la fois un et multiple...

Il sépare et compartimente les savoir au lieu de les relier. Il se borne à prévoir le probable alors que surgit sans cesse l'inattendu.

La conception techno-économique prédominante privilégie le calcul comme mode de connaissance des réalités humaines, alors que les sentiments comme la joie, l'amour, sont incalculables.
On ne peut pas prévoir l'imprévisible, mais on peut prévoir son éventualité. (Prévoir l'éventualité de l'imprévu.)...

 

….....................................................................

 

Le confinement doit surtout ouvrir sur l'essentiel de l'existence...

Nous sommes des « possédants » possédés ; des puissants débiles.... L'accroissement de notre puissance va de pair avec celui de notre débilité. E.M.

 

Nous connaîtrons sans doute avec le virus et les crises qui suivront plus d'incertitudes qu’auparavant et nous devrons nous aguerrir pour apprendre à vivre avec....

 

Nous nous rendons compte avec le confinement que beaucoup de superflu nous avait semblé nécessaire...

Les solidarités se sont réveillées dans l'épreuve...

Nous avons constaté la carence des pouvoirs publics …

Une France non préparée et défaillante... et un miroir grossissant des inégalités sociales...

Il est grand temps que les professions défavorisées et dévalorisées jouissent d'une pleine reconnaissance sociale...

 

…...................................

 

Avertissements :

 

Favoriserons-nous un essor de la vie conviviale, aimante et poétique ?

On ne peut savoir si, après le confinement, l'ordre ébranlé se rétablira ou si au contraire la conscience du « ce ne doit plus être comme avant » suscitera l'essor des idées novatrices et des forces politiques capables de révolutionner politique et économie...

 

Tout cela peut être chloroformé par la reprise des habitudes...

 

...................................................................

 

Sentiers des douaniers Val 28 02 2021 056.JPG

 

 

Boris Cyrulnik et Edgar Morin

Dialogue avec notre Nature humaine... Marabout Editeur

Extraits

 

« L'unité dans la diversité »...

 

 

« Je ne peux pas comprendre le tout si je ne sonnais pas les parties et je ne peux pas comprendre les parties si je ne connais pas le tout. »

Pascal

 

 

 

Présentation :

 

Ces 2 auteurs nous rappellent à quel point l'unité dans la diversité fait la force, et que pour surmonter l'angoisse de notre condition, il nous faut recréer ce lien, cette passerelle, qui nous permettra de renaître et de faire évoluer notre espèce...

 

Rappelant le caractère interdépendant entre le culturel et le psychisme, entre le cérébral et la biologie, les deux auteurs nous poussent à mieux nous connaître pour mieux nous reconnecter à l'autre. Un dialogue éclairant et essentiel qui porte aux nues les valeurs de la communication, de l'amour, de la solidarité et une nécessaire réflexion sur notre condition...

 

///...

 

Cela contraint à se forger, à devenir soi-même pour reconnaître un autre qui, lui aussi, est un autre soi-même. B.C.

 

La grande menace, c'est le renferment, le repli, sur soi-même, sur le plan mental, qui est le danger aujourd'hui. E.M.

 

Le langage, c'est en quelque sorte la deuxième naissance de l'homme... Il nous faut réintégrer nos mots dans une phrase, c'est seulement là que tout peut prendre du sens. B.C.

 

On ne peut pas parler de l'être humain sans le considérer à la fois comme un être biologique, culturel, psychologique et social.. E.M.

 

Nous avons la puissance (scientifique, technologique...) mais pas la vraie connaissance et pas du tout la sagesse...

Je crois qu'on est encore loin d'avoir compris la nécessité de relier... cerveau et esprit sont indissociables... E.M.

 

Il s'agit d'associer des gens de disciplines diverses pour éclairer un même objet différemment... B.C.

 

Tout être vivant et notamment humain, possède à l'intérieur de lui-même l'organisation de son milieu.... (L'Eco-organisation)... E.M.

 

La pensée occidentale, (et c'est son, grand piège) a fini par croire que la partie peut être séparée du tout alors que la partie est un élément du tout...

Il nous faut concevoir en conjonction mutuelle ce qui est vu en disjonction...

 

L'esprit n'est possible que si il y a culture. Nous réalisons alors l'interdépendance formidable entre ce que l'homme a de culturel et de psychologique et de ce qu'il a de cérébral et de biologique...E.M.

 

Il est nécessaire d'appartenir à... Mais il est abusif de ne croire qu'il n'y a que ce mode d'appartenance possible...

 

Il y a une universalité de l'homme et elle est bien biologique...

 

Étant devenu moi-même, je peux partir à la rencontre d'un autre... (Tout en restant moi -même sans hybridation ou dissolution...) B.C.

 

Le phénomène de la rencontre crée du nouveau, une émergence nouvelle...
Une culture doit à la fois s'ouvrir et se fermer...

(Se fermer dans le sens où elle doit maintenir, sa structure, son identité.)

S'ouvrir est la seule façon de s'enrichir, c'est-à-dire intégrer du nouveau sans se laisser désintégrer.

La démocratie, c'est, en profondeur, l'organisation de la diversité. » E.M.

 

Les identités sont faites d'intégrations...

 

La rencontre, c'est presque une loi du vivant.

Nous sommes contraints à l'innovation...

Il y a mille manières de vivre...B.C.

 

Les hommes du jour sont des hommes dangereux car ils peuvent, les yeux ouverts, réaliser leur rêve pour le rendre possible... E.M.

 

Sentiers des douaniers Val 28 02 2021 057.JPG

 

......................................................................................



07/03/2021
0 Poster un commentaire