Les dits du corbeau noir

UN BARDE CONTEMPORAIN : LE "POJET VERITE" 2018 08 04 AVRIL

 

 

LE PROJET VERITE D'UN BARDE CONTEMPORAIN :

(AVEC AUTORISATION DE L'AUTEUR)

 

 

Je vous invite à découvrir un site qui mérite ô combien votre visite de part la teneur du Verbe qui s'y exprime ; un Verbe dans sa puissance d'évocation et d'animation dont l'auteur demeure volontairement anonyme...

 

Sur se site vous pourrez entendre la voix du dit auteur et l'accompagnement musical des textes à partir de compositions personnelles...

 

Ce sont là des « vérités » qui sonnent mutuellement « justes », mais qui ne prétendent pas pour autant s'imposer à chacun et à chacune... Il s'agit seulement, simplement de nourrir la Conscience, de lui donner le goût des sources et des fontaines......

 

Cela produit et procure du souffle, de l'énergie, de la vision et de la force, de l'inspiration, une ample respiration, tout cela déposé, offert, au service de la Lumière dans sa dimension divine et sacrée...

 

C'est du flot et de la flamme ; feu et eau dans le ruissellement du verbe cosmique...

Et c'est un regard lucide, sans concession, sur la réalité de la condition humaine soumise à des lois qu'elle a édictées et qui détournent et défigurent celles de l'Univers...

 

C'est "modernement" bardique, cela "sonne",, résonne" à travers la rytmique d'un écoulement qui va d'une source claire vers un estuaire, vers un océan existentiel dans lequel se tient une île aux possibles et salutaires entendements...

 

Nous ne perçons pas le "mystère" ni l'énigme, mais nous sommes "percés", transe- percés, par l'un et par l'autre... De même, ce n'est pas nous qui pénétrons une forêt ; c'est elle qui pousse ses racines dans nos songes et dans notre sang et qui affouille l'humus que nous redevenons alors !...

 

C'est de l'Anima qui sait de quelle Essence lui vient ses étincelles et ses flamboyances, chair devenant foyer de flammes intenses....

 

Le poète est bien "voyant et dérobeur de feu", mais un feu qui réchauffe, rassemble, éclaire et illumine....

 

Voici son appel à « compagnonnage d'entendements »...

 

J'apprécie... bardiquement...    Bran du             08 04 2018

 

 

 

LE SITE :

 

http://leprojetverite.canalblog.com

 

 

LE PROJET « VERITE » :

 

« Le projet Vérité » (textes, musique, photos et peintures 2017 )

 

 

15 janvier 2017

 

Le projet Vérité


Les règles du jeu de la vie, collection encyclopédique et artistique




La Vérité, loin d’être une connaissance, un savoir objectif à posséder qui délivrerait de l’ignorance, est un état d’Etre, totalement subjectif, intransmissible, propre à chacun, et neuf à chaque instant.

La Vérité est un flux, un fil lumineux à tenir au sein de l’univers chaotique, c’est la voie, le sens qui conduit à la réalisation du monde tel qu’il existe déjà dans sa plus pure potentialité.


Accéder à la vérité est donc une quête de l’état de vivre vrai, en harmonie avec les lois de l’univers les plus subtiles, dans le sens de son déploiement, de sa propre création dont nous somme partie intégrante.


L’état de Vérité procure la pleine félicité et nous transforme en ce que nous pouvons être de plus beau.


Loin d’être un acquis, cet état de Vérité nous coûte de faire preuve à chaque instant des qualités humaines les plus nobles, guidée par une lucidité à toute épreuve, car ces dernières sont nombreuses et sans fin. 


La Vérité n’est en aucun cas un droit ni un devoir et ne peut se prévaloir d’aucun sens moral. Il serait plus juste de dire que la Vie véritable n’existe que dans l’état de Vérité.

Comment accéder à l’ état de Vérité ?

Cette question se pose bien sur différemment pour chacun, il n’y a pas d’égalité en la matière, mais des caractéristiques spécifiques qui nous en éloignent.

C’est pourquoi on parlera d’un chemin à parcourir, d’un jardin à cultiver ou encore de voiles d’illusions à retirer. Toutes ces images poétiques ne rendent pas justice à la difficulté qui est la réalité de cette recherche.

L’initiation semble être le concept le plus proche de l’expérience réelle car il regroupe les aspects d’effort, d’apprentissage, d’épreuves à surmonter et d’étapes successives qui vont constituer tout un corpus de vécu et d’attitudes dans l’être, jusqu’à ce que puisse advenir cette seconde naissance qu’est l’accès à la Vérité.


Bien évidemment, cet accès n’est en rien assuré, peu de personnes semblent y parvenir et bien moins encore s’y maintenir.

L’ampleur de la tache est à la mesure du monde, infinie, et c’est pourquoi chercher la Vérité est un chemin vers un but qui se transformera lui même en chemin une fois atteint.

Voila un exemple de paradoxe qu’il faudra profondément vivre pour accepter de dépasser une conception intellectuelle, virtuelle de la vie. Le chemin est donc également un déconditionnement, une purification de notre bagage intellectuel, philosophique mais également émotionnel, social, culturel, familial...

Il ne s’agit pas de disparaitre, de s’appauvrir, mais de se dégager de vieilles entraves héritées de l’évolution du monde. La plante croit d’une graine dont elle se débarrasse de la coque.

De la même manière, l’accès à la Vérité représente une mutation, une croissance, un déploiement et un aboutissement de l’être humain, en tant qu’individu et peut être un jour au fil de l’évolution, la Terre verra l’émergence d’une société post-humaine promouvant cette recherche et cet aboutissement comme le sens et le but de l'existence, ce qu’il est en Vérité.


Les structures de nos sociocultures n’ont pas été conçues avec pour but la conquête de vie vraie, mais dans des buts d’autres conquêtes, matérielles, territoriales, de pouvoirs individuels, de satisfactions émotionnelles et des désirs, de conquête intellectuelles et artistiques.

Sur cette base que l’évolution a constituée, émerge chez certains individus cette recherche qui se fera toujours en avant-garde, en marge ou à contre courant.

Représentant une percée hors du collectif, cette voie sera toujours individuelle, individualiste, avant de pouvoir peut-être un jour former de nouveaux collectifs ayant cet objectif comme valeur cardinale.

Bien que la voie demande de démasquer les faux-semblants; les erreurs et les bassesses, il serait une erreur de s’attarder à les combattre, sauf en cas de nécessité, le but n’étant pas la conquête extérieure ni le prosélytisme, mais le changement intérieur et personnel, qui apportera de fait son lots de conséquences extérieures de part vos actions, vos attitudes, et par le fonctionnement des lois subtiles qui régissent l’univers.

 

LES TEXTES :



Dans la lumière sublime des non-pensées,
Astre pourfendant la voûte de verre,
Eclats de cristal en suspensions dans l’air,
Le temps qui passe n’a jamais existé.

Iris de l’Univers,
Vibrillonnant d’Eternité,
Révèle en son chant la matière
Qui n’a jamais existé.

 

Bulle emplie de néant,
Orgasme de l’Univers 
Qu’en naissant et mourant 
À chaque instant tu régénères.

Être, libre, n’est pas danse aisée,
En apesanteur sur un fil
que je tisse de mon coeur embrasé,
Funambule apatride, équilibre écartelé,

Avec pour seule architecture et mémoire
Le souvenir luminescent d’avant que je sois né.



Mon ellipse est une ode à la patrie tant aimée
Qui n’a ni lieu ni temps, où tout est fusionné.

Mes frères solaires semblent avoir tout oublié.
A me voir tête en l’air, pieds de vent, rire et chanter,
Je rallumerai leurs yeux qui sont les miens et les Siens,
A me voir étoile filante, filant ainsi le lien qui surgit depuis l’autre côté.



Quelle acrobatie; quelle aventure risquée!
Sans n’avoir rien demandé
Je me suis retrouvé obliger d’aimer.

Longtemps j’ai refusé, rechigné, rejeté.
Rien n’était digne de là d’où je venais.
Et ce n’est qu’une fois mon coeur humain tout à fait brisé,
Que l’étoile d’or s’en est échappée.

Mon cerveau et mon coeur,
En mille morceaux éparpillés,
sont devenus les pétales 
De ma conscience et de mon âme,

Lumière de la Lumière
Au sein du saint de l’Univers,
Sans début ni fin, 
Jouant enfin le grand jeu.



Evite les obstacles!
Ils sont là pour te faire chuter.
Et ils sont là pour te renforcer.

Que ta danse soit juste, précise et inspirée,
Que dans la transe de l'impersonnalité,
Se révèle la figure que la Liberté va t’imposer.

Obéis! Soumets-toi à la Liberté!
Ouvre grand tes bras, tu es déjà piégé!
Joue jusqu’au bout le jeu, de tout ton être embrasé!
Avant de disparaître, avant d’être effacé...

Eclat de bulle dans l’Univers,
Une bulle de néant emplit de sens
Ce qui n’existerait pas sans elle.

Tu es Ses yeux, 
Et le monde sans toi ne saurait exister.
Tu es le sang, 

Et sans lui les planètes cesseraient de tourner.
Tu n’es qu’un rêve
Qui donne corps à la Réalité.

Soutiens la douleur de la chair,
Le tintamarre des pensées,
Les rugissements des sentiments,
Les agressions autour de toi.

Ecarte-les! Faîtes place au roi
Qui viens en sa contrée
Offrir sa Liberté!

Ici il n’y a pas de tyran,
Il n’y a pas d’opprimés.
Qu’ils relèvent la tête et se voient tels qu’ils sont faits!

Chacun est de l’Univers le roi,
Esclave de la Liberté,
Serviteur de la Vérité,
Condamné à aimer ou à être piétiné.

Mais il faut aimer juste,
Juste aimer comme un humain n’est jamais assez.
Un coup de vent et c’est fini!
Ça n'avait d’ailleurs pas commencé...

Aimer c’est brûler, briller, se consumer,
En incarnant la substance qui perce mon coeur depuis l’autre côté.
Aimer c’est offrir, ouvrir, stopper, libérer.
Aimer c’est faire d’instant en instant triompher la Vérité.
Et donner corps à la patrie qui de nous nait.

Et ce corps qui pèse et qui pose dans notre réalité
Le fondement, l’outil, la trame de notre chant inspiré,
Est la branche, la corolle de la fleur ouverte
De la radiance immaculée.
Lumière qui donne le pas, le ton, le la
Au grand concert de notre oeuvre réalisée.



Les écailles sur leurs yeux ne résisteront pas à la Clarté.
Sois le soleil ici bas, que tous se joignent à toi
Dans le délice de ton action libérée,
Dans la polyphonie de nos chants unifiés,
Dans la douce présence de notre corps commun,
Dans le dialogue facetté de nos singularités.

Je me vois en toi
Je te vois en lui,
Je te vois en moi, 
Je te vois au delà.
Je te vois et c’est toi qui te vois
Dans le corps de l’univers, fait de Lui,
Il se voit et tout est libéré.
Libre d’aimer.
Comme le sang de l’univers,
Libre d’irriguer d’un amour de Lumière
La chair de la matière.



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L'âme est la joie, la peine, l'espoir et le courage
L'étoile qui, derrière le coeur le fait battre.
Pure, enfantine, elle tente, accueille ou contemple.

L'être, le soi, est le grand Je qu'elle anime
Enveloppe de l'âme et surface de contact
Avec les diverses facettes du Réel.

Autour du Je, bulle de lumière, couffin d'or et de diamant de l'âme
Ectoplasme dans le champ infini de la conscience,
Paix absolue lorsqu'au repos
Amour infini lorsqu'animé
Virevoltent en satellites les différentes instances de la constellation de l'humain

Emotions, interfaces intelligibles par notre cortex animal, qui renseignent l'âme et l'esprit sur le vécu intérieur et extérieur.
Corps de fumée qui nous lient où nous enferment, selon la fluidité de cette substance subtile.


Emotions qui deviennent sentiments lorsque la conscience prend le temps de les accueillir et de les déployer.
Emotions, réactions affectives, jugements instantanés selon nos histoires, universelles, collectives, culturelles, familiales, personnelles.

Filtres salvateurs ou geôliers de notre Verite, c'est selon.
Boussole de notre survie, de notre épanouissement, intuition, instinct de çe qui nous nourrit ou nous empoisonne.

Corps de nerfs, corps de sang, l'héritage végétal désormais animé, pantin de matière qui du minéral s'est élevé et s'est mis à ramper, s'est levé et peu désormais danser.

Racines plongées dans la noirceur du passé.

Qui de cet humus pourrissant se nourrit, le transmute et chaque instant en renait dans la vibration des particules élémentaires associées en une architecture du vide qui accouche de la densité.

Matière, vierge noire de ce côté de l'univers, grande Mère primordiale, trame de la réalité, matrice naturelle régie par les lois dont elle a accouchée, féminin sacré fécondé éternellement par la lumière, esprit descendant qui la transperce depuis son sein le plus profond.

Mouvement éternel de la matière montant vers l'esprit, par la force de ce dernier, graine instopable qui l'actualise et la transforme.



Percée de la conscience au sein de la matière, le végétal sent, l'animal ressent, l'humain sait.

Le moi est né, image du je, reflet du soi qui s'organise en pensées.

Qui suis-je? moi, moi qui sent, qui ressent et qui sait?

 

L'humain est né, il se retourne sur le chemin parcouru, il se représente le réel qui l'entoure, il découvre des univers au fond de ses yeux clos dans les méandres incompréhensibles de son imaginaire.

 

Reconnais moi, père! Reconnais mon mystère.

Accepte moi, Mère Accepte que je sois autre.

Etre autre, un Je qui devient un moi, une personne, un individu. Qui se sent unique, et qui regarde l'autre comme unique, autre.

 

La pensée accouche de l'individualité. Un repère dans le mystère, un blanc sein pour autoriser, accueillir, accompagner la joie de l'âme qui ose l'aventure de la nouvelle création, seul, et ensemble. Différents.

 

Ame, flamme venue de l'autre côté de la matière des soleils, royaume du Père, ou tout est fusionné, ou le temps n'existe pas.

 

Ame, descendue au sein de la matière et qui perce la couche d'inertie de l'énergie coagulée.

 

Ame : force qui agrège, manifeste, désagrège, se fraie un chemin tant Bien que Mal au gré des forces qui l'aide et celles qui la retienne.

 

Dualité sans fin, équilibre de chutes rattrapées, double piège fatal des chercheurs d'absolu, fascinés par l'abîme de la matière ou aveuglés par la lumière de l'esprit.

 

De ce côté de l'univers, comme de l'autre, l'âme est la seule aiguille avec laquelle filer l'œuvre, l'amour est le seul fil qui puisse percer lumière et ombre.


Ame d'amour, amour de l'âme, grâce sacrée sans cesse renouvelée du funambule qui joue sa peau à chaque instant.

 

N'oubliez jamais, enfants, il n'y a pas d'ascenseurs au fonds des précipices!

La prudence est la première règle de l'éthique, et les sagesses sont des fragments des règles du Jeu. 


Va, vis, et deviens, chère âme fraternelle et sacrée, au plus près de la Vérité.
Dans la grande réconciliation, au delà du jugement, dans le discernement sensible, dans la danse de grâce de ce côté de la réalité.


Sois l'unique expression d'amour de ce tout dont tu fait partie intégrante : CONSCIENCE



08/04/2018
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